Mesdames et Messieurs,
Le 15 décembre 2008, la CGT a dénoncé la facturation par la FFP de sa prestation de service du CQP sur les fonds du paritarisme et ce,
de manière unilatérale.
Le 11 février 2009, nous avons expliqué les raisons principales du désaccord qui a conduit la CGT à ne pas signer l’accord sur le
CQP.
Nous avons demandé un moratoire afin de redéfinir les objectifs et les moyens de ce CQP.
La CGT n’a pas été écoutée ; ni par la FFP ni par les autres Organisations Syndicales qui, pourtant, ont fait le constat de
dysfonctionnements.
En conséquence, nous réitérons notre demande
· qu’aucun engagement financier pour le CQP ne vienne s’imputer sur les fonds du
paritarisme
· qu’un décompte exhaustif soit fait des recettes et dépenses occasionnées par le CQP depuis
sa création.
Le 8 juillet 2009, aujourd’hui donc, comme à l’accoutumée, l’ordre du jour de la réunion CPNEF a pour unique thématique le
CQP.
La prépondérance que prend le suivi du CQP dans les travaux et débats de la CPNEF est un parti pris appauvrissant pour notre branche
et pour les salariés du secteur.
Cette démarche est en contradiction avec la décision prise lors de la réunion de la CPNEF du 11 février 2009 qui prévoit un ‘élargissement des thèmes abordés’.
Il nous semble essentiel de rappeler aux partenaires sociaux la mission de cette Commission : Elaborer une politique de
branche en matière d'emploi, de formation et de professionnalisation, en cohérence avec les orientations impulsées par l’ANI, par les lois récentes et par l’accord du 5 janvier 2006 de notre
Convention Collective.
Par conséquent, la CGT demande solennellement au Bureau de la CPNEF de définir un plan de travail traitant des thèmes fondamentaux
touchant à cette mission.
Paris, le 8 juillet 2009
Smail Lamara
Secrétaire National du SNPEFP CGT
Secteur Formation Privée