XVIIIème Congrès de l’Union locale CGT de Paris 9ème - 6 et 7 avril 2011

Résolution

Autour des revendications de la Confédération et de l’Union Départementale de Paris qu’il partage et réaffirme, le XVIII^ème Congrès de l’Union locale de Paris IX^ème revendique :

Ÿ L’abrogation de toutes les lois (Balladur, Fillon I et II...) portant réforme des régimes de retraite et se prononce pour la réhabilitation de la retraite à 60 ans à taux plein sur la base de 37 ½  annuités et la prise en compte de la pénibilité pour un départ anticipé à taux plein avant 60 ans.

Ÿ L’augmentation générale des salaires, des pensions et minima sociaux.

Ÿ La suppression du « licenciement du pauvre » qu’est la rupture conventionnelle du contrat de travail.

Ÿ L’arrêt des déréglementations du droit du travail (travail de nuit, travail dominical…)

Ÿ L’interdiction du travail gratuit en entreprise sous appellation de stage ou autre qui spolie la jeunesse.

Ÿ La fin des emplois sous payés comme les temps partiels et CDD subis, instaurant précarité et  misère pour un nombre énorme et toujours croissant de salariés, dont les plus touchés ; jeunes, seniors et chômeurs.

Ÿ Par ailleurs, le Congrès réaffirme son opposition au principe de la sous-traitance où le patronat s’autorise à sous payer les salariés. Le Congrès exige pour le moins que ces travailleurs aient les mêmes droits et émoluments que ceux de l’entreprise utilisatrice.

Ÿ Dans un contexte de stigmatisation, le Congrès de l’Union locale exige la régularisation de tous les travailleurs sans papiers, l’arrêt des poursuites contre eux et la fin de la politique de haine raciale portée par le gouvernement que la CGT condamne.

Ÿ Le Congrès engage la future Commission Exécutive de l’Union locale à continuer de défendre et de promouvoir les services publics.

Ÿ Par là même, il exige la gratuité des soins, le renforcement du nombre des hôpitaux avec un service d’urgences dans chacun d’eux et une médecine du travail efficiente.

Ÿ Dans le même engagement, veut la nationalisation des entreprises productrices et distributrices de l’énergie, des entreprises de transports publics, des entreprises de télécommunications.

Les sociétés privées de ces secteurs seront à nationaliser, sans indemnités ni rachat.

Ÿ En regard de la crise économique passée et présente subie et payée par les salariés, veut la nationalisation des banques et assurances.

Ÿ La crise financière pèse encore de tout son poids sur les travailleurs. Pourtant, ce serait encore à eux d’en payer le prix lorsque certains proposent une taxe sociale  visant à la fusion  CSG/CRDS avec l’impôt sur le revenu. Le Congrès CGT rejette ce projet, veut une  politique fiscale juste et l’utilisation de ses fruits pour le bien commun.

Ÿ D’autre part le Congrès condamne les guerres menées par l’Etat français et ses alliés envers la Libye, la Côte d’Ivoire et l’Afghanistan, contre l’intérêt des peuples au profit des grands trusts internationaux.