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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 10:05

Unis dans la lutte pour les revendications,

nous appelons à la grève générale interprofessionnelle, Privé-Public

MANIFESTATION à 14h00  à AUCHEL (Pas-de-Calais)

Départ et retour Place de la Mairie avec prises de parole

cgt-poing.jpgLes années passent, et on nous passe en boucle des informations où le catastrophisme est comme une ligne éditoriale destinée à nous démoraliser. Cette propagande perpétuelle tente de nous faire admettre que seul le capitalisme est en capacité de résoudre la crise mondiale.

A longueur de journée on nous remémore par des mots et des bouts de phrases qui résonnent dans la tête de ceux qui craignent pour leur travail, leurs droits, leurs acquis sociaux… des mots, des phrases destinées à nous formater : récession économique, fluctuation des bourses, croissance en berne, dettes, faillites… compromis… !

 

Les agents du capitalisme en place dans les gouvernements, préparent les esprits pour une vaste cure d’austérité. Mais les « remèdes » proposés vont encore aggraver le mal et creuser le fossé entre riches et pauvres, ils vont attiser le racisme et enterrer à jamais le mot solidarité : entre générations, entre bien portants et malades, entre travailleurs et sans-emplois… c’est l’instauration du chacun pour soi et du système « démerde »… le travail au noir organisé et des milliards de cotisations sociales à la trappe !

Ce remède imposé, c’est la « règle d’or » qui, sous le prétexte du bon sens bourgeois « ne pas dépenser plus que ce que l’on a gagné et ne pas vivre au-dessus de ses moyens », ou « le pacte pour l’euro » pour marquer à jamais la « maîtrise des déficits » au niveau européen (privant les peuples de leurs propres choix et devenir). Ce sont en fait des instruments politiques ultralibéraux destinés à ouvrir la voie de la précarité pour les peuples et une protection pour les financiers, les banquiers, les traders, les multinationales et les millionnaires. D’un côté, l’austérité généralisée, de l’autre, la reconnaissance constitutionnelle et supranationale du capitalisme comme modèle de société.

Ainsi toutes les aides du FMI et de la Banque Centrale Européenne déversées depuis des années dans un seau sans fond, sont conditionnées par de nouvelles privatisations dans le service public et par une régression sociale généralisée au profit du capitalisme et de ses valets mais au détriment des peuples et des salariés. Ainsi l’exemple grec est révélateur (mais qui en a entendu parler dans les média ?) : 350 milliards d’euro de déficit public mais 600 milliards planqués en Suisse par les grands patrons et les milliardaires grecs.

Savez-vous qu’en France, le « plan Fillon » sera supporté à hauteur de 61% par les ménages, de 29% par les entreprises, et de 10% par les très hauts revenus. Ce plan ne règle rien sur le fond, mais met à contribution ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre ou survivre. Parmi l’avalanche de chiffres qui nous abreuvent au point de nous faire tourner la tête, il n’y en a un qui doit retenir toute notre attention : la production industrielle a chuté de 10% depuis 2008 en France… c’est là est le cœur du problème !

Car c’est bien dans l’industrie que se créent les richesses et les plus-values et c’est l’industrie qui est la source première d’emplois. Elle est le socle de toute société développée. (Il s’agit de regarder simplement comment vivent les peuples dans les pays sous industrialisés, ils sont sous-développés)

Pourtant, malgré les difficultés de l’industrie en France et du PIB (Produit Intérieur Brut), le CAC 40 (la bourse) annonce des profits en hausse en milliards d’euros grâce à un PNB (Produit National Brut) en hausse (PNB= PIB + profits réalisés à l’étranger par des entreprises françaises : ex Total ou Renault...)

Plus la pauvreté s’accroît, plus les riches ne sont de plus en plus riches.

C’est insupportable, intolérable et inacceptable d’autant que l’addition maudite de récession économique et de l’austérité… se traduit mécaniquement par une baisse de consommation, laquelle nous entraîne dans une récession économique et donc dans nouveau plan d’austérité… Cette spirale infernale tire toute la société vers le bas… avalant les droits historiques et les acquis sociaux arrachés au patronat depuis des siècles.

ENSEMBLE DISONS STOP !

Croire que les riches abandonneront leurs immenses privilèges sans combattre, est un leurre. Les rapports sociaux s’aiguisent entre riches qui vivent de l’exploitation humaine ou de la spéculation et les travailleurs qui n’ont que leur travail pour vivre… on est bien dans la brutalité de l’affrontement de classe.

Il n’y a aucune fatalité, c’est le système en place qui étouffe des millions de personnes et met en action le recul social généralisé pour tous les droits et acquis. Ce recul depuis plus de 20 ans, est le résultat de choix politiques, économiques et sociaux, délibérés mis au service du capitalisme et des nantis. C’est bien avec cela qu’il faut rompre. Une économie au service de quelques-uns ne peut tenir en démocratie ! Mais sommes-nous encore en démocratie ?

P eut-on vivre autrement ? Peut-on changer les choses ? A cette double question notre réponse CGT est résolument OUI.

Qui d’autres que les salariés créent les richesses avec la production dans les entreprises ? Pourtant certains considèrent qu’ils ne sont pas encore assez dépossédés de leurs droits et acquis sociaux gagnés dans les affrontements de classe contre le patronat.

L’heure n’est-elle pas à la riposte des salariés, des privés d’emploi, des jeunes, des retraités contre les mesures iniques et dangereuses envisagés par les politiciens du libéralisme ?

Devons-nous continuer à subir en attendant la fin d’une crise qui ne finira jamais, ou envisager d’autres perspectives de développements sociaux et économiques à gagner par les luttes ?

La CGT propose des mesures immédiates en termes de salaires, de retraites, de protection sociale, d’emplois, de minimum sociaux, de services publics, d’école, de formations, de maîtrise publique et collective des secteurs clés de l’économie et de la finance…

salariés-retraités-sans-emplois-étudiants

Le 11 octobre doit être : LA mobilisation générale

Notre AVENIR en dépend !

Nous appelons à la grève générale le 11 octobre

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 15:45

Non content d’avoir imposé une réforme injuste et inefficace en 2010 qui produit déjà des dégâts, notamment en termes de chômage, le Premier ministre, indique qu’il faudrait maintenant s’aligner sur l’Allemagne en ce qui concerne l’âge de départ à la retraite. Dans ce pays, celui-ci passera progressivement à 67 ans en 2029.

Cette fuite en avant ne règlerait pourtant rien, bien au contraire. Ainsi, alors que dans la plupart des pays européens, des dispositions similaires ont déjà été prises, remettant en cause les droits à retraite, on voit bien avec l’actualité du moment, que cela n’empêche en rien d’aller droit au mur du point de vue économique, mais qu’en revanche, c’est désastreux pour le monde du travail.

Plutôt que de se plier aux exigences des marchés financiers et de leurs agences de notation, il faut mettre en œuvre une véritable politique de l’emploi et se donner les moyens d’une relance durable par le pouvoir d’achat, une amélioration de la protection sociale et le développement des services publics.

S’agissant des retraites, ce qui doit être engagé en France, c’est également une réforme d’ampleur des financements qui prenne en compte l’augmentation de la productivité du travail, laquelle profite de plus en plus aux actionnaires et de moins en moins à ceux qui produisent les richesses.

Pour ce qui est de l’alignement sur l’Allemagne, il témoigne avec force que l’argument démographique n’a été en 2010 qu’un prétexte, tant les situations de l’Allemagne et de la France sont de ce point de vue différentes. L’Allemagne est dans une situation critique en matière de vieillissement du fait d’un taux de natalité extrêmement bas lié en particulier au sort peu enviable des femmes qui sont sommées de choisir entre enfants ou travail. A l’inverse, le taux de natalité en France est un des plus élevé d’Europe.

Rappelons enfin, que si l’Allemagne a décidé en 2007 de porter d’ici à 2029 l’âge de la retraite à 67 ans, cela ne signifie en rien que sa situation est satisfaisante. Ainsi, au moment du passage à la retraite (qui peut intervenir dans certaines conditions dès 63, voire 60 ans), 17 % seulement des salariés sont réellement en emploi.

Autant d’élément qui confortent la nécessité d’agir nombreuses et nombreux le 11 octobre prochain.

Montreuil, le 23 septembre 2011

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 09:03

Faut-il faire confiance au gouvernement et au Medef, ou se mobiliser ? Chômage, pouvoir d’achat, logement, santé nécessitent des réponses immédiates

La CGT propose de traduire avec les salariés les dix exigences détaillées ci-dessous en revendications justes, précises, portées par tous, dans chaque entreprise, pour obtenir des résultats concrets : le seul risque que l’on prend en se mobilisant c’est éventuellement d’être entendu !

1. Revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux

- Dans le privé, ouverture des négociations annuelles obligatoires par anticipation sur 2012 ;
- dans le public rouvrir la négociation salariale ;
- porter le Smic à 1 700 euros brut par mois ;
- résorber les inégalités de traitement entre les femmes et les hommes.

1 salarié sur 2 gagne moins de 1 500 euros par mois ; l’écart salarial demeure de 25 % entre les hommes et les femmes ; 8,2 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 954 euros par mois et la moitié avec moins de 773 euros ; les salaires ont eu la plus faible progression les dix dernières années ; pour la première fois depuis 1945, la masse des salaires versés en 2009 dans le privé a été inférieure à celle de 2008.

2. Contrôler les aides publiques aux entreprises

- Respect des critères de création d’emplois ;
- conditionner aux politiques salariales ;
- donner des moyens d’intervention aux représentants des salariés sur le bien fondé et l’usage de ces aides.

Montant des exonérations fiscales et sociales et autres aides publiques aux entreprises : 170 milliards d’euros = 9 millions de Smic annuels (cotisations sociales comprises).

3. Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements

- Majorer les cotisations chômage employeur sur les emplois précaires ;
- élargir l’assiette des cotisations et contributions sociales aux primes, stock-options, intéressement. (1,3 milliard d’euros de recettes) ;
- élargir les pouvoirs d’intervention des salariés et de leurs représentants dans leur entreprise, leur groupe, voire leur filière d’activité ;
- reconnaitre la pénibilité des métiers ouvrant droit à un départ anticipé en retraite.

Le système d’indemnisation du chômage ne bénéficie qu’à moins d’un chômeur sur deux. Le chômage des plus de 50 ans touche 810 000 personnes, soit 300 000 de plus qu’en 2008. Mesure spécifique pour les chômeurs en fin de droits, condamnés au RSA après une carrière complète du fait de la réforme des retraites.

4. Suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires

- Privilégier les créations d’emplois et l’augmentation des salaires.

186 millions d’heures supplémentaires au 2e trimestre 2011. équivaut à 400 000 emplois en rythme annuel. 3 milliards d’euros de perte de recettes pour la Sécurité sociale.

5. Stopper les suppressions d’emplois

- Orienter les investissements dans le développement industriel, la recherche et la préservation de l’environnement et créer les emplois nécessaires.
- Stopper la suppression d’un fonctionnaire sur deux et créer de nouveaux postes dans la fonction publique et les services publics, outils de cohésion sociale et d’efficacité économique et sociale.

6. Développer les politiques publiques et les moyens des services publics

- Education,
- santé,
- recherche,
- infrastructures…

7. Réformer la fiscalité en profondeur

- Accroître la progressivité de l’impôt sur le revenu et créer de nouvelles tranches pour les hauts revenus,
- augmenter l’impôt sur la fortune (ISF),
- supprimer les niches fiscales inutiles selon leur impact économique et social,
- soumettre à cotisation tous les revenus sans distinction,
- alléger les impôts indirects (TVA) qui pèsent proportionnellement plus sur les plus modestes,
- réformer l’impôt sur les sociétés en pénalisant le versement de dividendes et la spéculation pour favoriser l’investissement, l’emploi et les salaires,
- revoir la fiscalité locale afin de réduire les impôts et taxes sur les ménages à revenu modeste,
- réformer le financement de la protection sociale.

8. Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour :

- Financer l’investissement productif : l’emploi, la formation, la recherche, les équipements.

En Europe et dans le monde

9. Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

10. Mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique :

- Création par les états d’un fond, avec le concours de la Banque Centrale Européenne (BCE) pour financer le développement social et économique et réduire les inégalités.

Les états ont su créer un fonds de 750 milliards d’euros pour sauver les financiers.

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 09:13

Communiqué de la Cgt et du Comité National des Privés d’Emploi

Loin des engagements du Grenelle de l’Insertion, l’idée de contraindre les privés d’emploi à accepter n’importe quel petit boulot pour avoir le droit à une allocation a la vie dure. Dans le droit fil de la polémique lancée par Laurent Wauquier sur le travail gratuit après le premier projet de loi porté par Pierre Lang, député UMP, le député UMP Marc-Philippe Daubresse préconise un contrat unique d’insertion de 7 h hebdomadaire.

Au lieu de proposer de véritables contrats de travail, le gouvernement veut contraindre les privés d’emploi, les travailleurs pauvres au RSA à accepter des miettes d’emploi. Comment penser que 7 h de travail par semaine vont permettre aux salariés exclus de l’emploi stable et durable, de sortir de la pauvreté et de vivre dignement des revenus de leur travail ? Voilà plutôt le moyen d’avoir de la main-d’œuvre bon marché et de masquer les véritables responsabilités du gouvernement et des entreprises.

Comment comprendre que dans un des pays les plus riches du monde, la France, le nombre d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté ait explosé ? Selon une étude de l’INSEE en 2009, 8,2 millions d’entre-nous, privés de travail ou d’emploi stable « vivent » avec moins de 950 euros par mois. L’absence de politiques publiques, la réduction drastique des budgets des collectivités territoriales, de l’action sociale et des associations ne permettront pas l’augmentation des contrats aidés et de l’accompagnement social et professionnel par les travailleurs sociaux. C’est un véritable marché de dupes !!!!

Le gouvernement reconnaît là son incapacité à proposer de réels emplois d’insertion avec la qualité d’accompagnement nécessaire. La création d’emplois de qualité et pérenne est la seule solution pour sortir de la spirale de la précarité. Ce gouvernement serait mieux inspiré de supprimer les niches fiscales inutiles pour le développement de l’emploi. Au deuxième trimestre 2010, la défiscalisation des heures supplémentaires détaxées a permis aux entreprises de cumuler 186 millions d’heures supplémentaires ce qui équivaut à 400 000 emplois à temps plein.

Dans le même rapport, le député Daubresse préconise de ficher les pauvres, en lançant l’étude d’une carte électronique centralisant les informations sur les aides sociales perçues par chaque personne.

Il est certes plus facile de créer la suspicion sur les bénéficiaires du RSA, d’organiser la chasse aux pauvres et aux privés d’emploi, plutôt que de taxer le travail précaire et les revenus financiers. Comme il est plus facile de penser à la fusion RSA - prime pour l’emploi et celle RSA - allocation de solidarité spécifique (ASS, pour les chômeurs en fin de droits) plutôt que d’entamer la nécessaire réforme fiscale et le financement du système de protection sociale que revendique la CGT.

Le seuil de tolérance est atteint. Ensemble, tous ensemble, décidons très nombreux de manifester le 11 octobre pour plus de justice sociale et de solidarité, pour d’autres choix économiques et sociaux.

Montreuil, le 15 septembre 2011

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 09:11

Alors que les organisations patronales souhaitaient baisser le taux de contribution des entreprises* autour de 7 ou 8% au FPSPP* pour l’année 2012, la négociation a permis de le fixer à 10%. C’est une décision positive même si nous considérons qu’il aurait fallut le porter à 13% comme le permet la loi.

Le maintien du taux de 10%, c’est affirmer la volonté de préserver la mutualisation des fonds de la formation professionnelle décidée par l’ANI du 7 janvier 2009, c’est se donner les moyens de continuer à cofinancer les programmes de formation destinés aux salariés et aux demandeurs d’emploi qui en ont le plus besoin au bénéfice du développement économique et industriel du pays. Baisser le taux aurait été se résoudre à renoncer, pour un temps au moins, à l’ambition que porte la création du FPSPP. Création difficilement acceptée par le patronat.

Ce n’était pas gagné d’avance. La ponction de 300 millions effectuée par le gouvernement en 2011 sur les ressources du FPSPP et l’annonce officieuse d’une nouvelle ponction d’un même montant en 2012 rendait la décision sur le taux difficile.

Créé pour orienter, par des cofinancements, les politiques des branches et des territoires vers les publics et les secteurs professionnels qui en ont le plus besoin, avec l’objectif de former 500.000 salariés peu qualifiés et 200.000 demandeurs d’emploi supplémentaires, le FPSPP se trouverait fragilisé dans ses moyens mais également dans ses missions si le gouvernement décidait de ponctionner à nouveau ses ressources en 2012. Cela risquerait en effet de porter atteinte, dans les entreprises, à la légitimité même de la mutualisation dont il a la charge.

Le taux de 10% prend en compte les besoins de formation induits par la situation économique et sociale du pays même si nous restons confrontés à une pénurie de financements. Si le gouvernement décidait de ponctionner à nouveau les ressources du FPSPP, il lui imposerait de réduire de façon drastique, afin de pouvoir faire face aux engagements antérieurs, les nouveaux engagements de financement de formations pour l’année 2012. Ce sont alors des centaines de milliers de salariés et de demandeurs d’emploi* qui seraient privés de formation par manque de moyens. Si cela se produisait le gouvernement en porterait seul la responsabilité.

La Cgt s’attachera à informer les salariés et l’opinion publique des décisions du gouvernement afin que celui-ci assume ses choix et les conséquences de ses choix. Elle agira à tous les niveaux pour accroître les financements dédiés à la formation des salariés et des demandeurs d’emploi.

 

Montreuil, le 15 septembre 2011

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