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4 octobre 2010 1 04 /10 /octobre /2010 16:53

 

Le 23 septembre 2010

 

Camarades,

 

Je souhaite rétablir quelques vérités.

 

Tout d'abord, une présentation de l’historique du SNPEFP s'impose. Ce syndicat regroupe 3 principaux secteurs: EI, CFA/CMA, formation et des « sous secteurs » dans l’enseignement (agricole, supérieur hors contrat…). Les syndiqués des Chambres de Métiers ont un syndicat à part entière avec ses propres statuts, déclaré administrativement en tant que tel ; mais, pour des raisons de moyens, ses dirigeants ont accepté qu’il soit considéré comme un secteur. Le secteur de l’enseignement initial assure le fonctionnement et y exerce le pouvoir à tous les niveaux.

Depuis 1999, les directions qui se sont succédé ont réclamé de plus en plus fort un espace d'expression spécifique. Au gré des congrès, on octroie un Secrétaire général, puis un trésorier par secteur, ensuite des instances spécifiques, Bureau et CEN. Mais toujours dans le cadre de l’hégémonie exercée par l'EI.

 

Dès son élection au congrès de Batz en 2006, la direction du secteur formation constate que le fonctionnement du SNPEFP empêche son expression propre et son évolution : elle rencontre des difficultés à répondre aux besoins des syndiqués ; des moyens financiers propres au secteur existent mais sont utilisés à d'autres fins que celui du secteur formation…. Ces freins font l'objet d'un rapport en 2008 qui a abouti à l'autonomie totale de gestion du secteur et des secteurs, par ricochet.

 

Pour les dirigeants du secteur formation, la nécessité d'une autonomie politique devient primordiale du fait de l'importance du champ professionnel couvert et des attentes des syndiqués, des instances CGT, des institutions du monde du travail.

Les militants du secteur veulent pouvoir s'exprimer, prendre des décisions sans demander l'autorisation préalable au camarade de l'EI. A titre d'exemple, nos communiqués de presse sont refusés par la FERC au prétexte que nous ne sommes qu'un secteur ; pourtant, ils sont appréciés par les journalistes et publiés par la presse!

 

Dès novembre 2008, nous signifions notre volonté ferme de nous émanciper, de structurer notre secteur en un véritable syndicat. Les membres de cette CEF sont pleinement informés puisque, suite à notre saisine sur des dysfonctionnements très graves de certains membres de l'EI, -saisine rejetée par la CEF pour manque de clarté-, promesse est faite que toutes ces questions trouveraient une réponse lors du prochain congrès du SNPEFP. Lors de la réunion de cette CEF, je vous ai demandé un vote de principe sur notre future affiliation.

 

Je suis étonné que le bureau de la FERC soit surpris de notre décision ; en effet, la FERC a participé à toutes les réunions des instances du SNPEFP, y compris celles, nombreuses, de la préparation du congrès en la personne de D. C.

C'est un mensonge que d'affirmer que les syndiqués n'étaient pas informés ; notre secteur est le seul à avoir présenté 3 documents de travail : bilan d'activité, orientations, structuration envisagée. Ce mensonge est d’autant plus flagrant que nos orientations figurent dans le journal "Trait d'Union" envoyé à tous les syndiqués!

 

Connaissant les difficultés auxquelles nous aurions à faire face, nous avons demandé aux syndiqués de s'engager par la signature d'un mandat. Ces mandats ont été remis à un huissier. A ce jour, nous disposons de près de 180 mandats appuyant la création de notre syndicat, le SNPF CGT. Ces 180 mandats constituent la majorité si l'on s’appuie sur le nombre total de syndiqués du secteur formation recensé par le SNPEFP.

 

Il est tout aussi faux d’affirmer que « nous sommes partis avant l'ouverture du congrès ». Nous sommes partis après l'annonce de l'ouverture. Notre déclaration a été faite après le moment de concertation réservé à chaque secteur, moment prévu dans le programme.

Nous avons fait constater par huissier le vote des 9 délégués du secteur. 8 délégués sur 9 ont voté la transformation du secteur en un syndicat.

 

Nous ne sommes pas des dissidents. Nous n'avons pas quitté un syndicat pour en créer un autre ; nous avons quitté un espace « généreusement accordé » sous la forme d'un secteur, espace qui ne nous satisfaisait plus.

Nous avons créé le SNPF CGT dans le droit fil de la résolution 4 du 49ème congrès de Nantes qui prévoit que chaque syndicat doit définir son périmètre d'action, sa représentativité et ses critères d'intervention.

 

Chers camarades, nous regrettons que la FERC n'ait pas joué son rôle de médiatrice dans le conflit qui nous a opposé à la direction de l'EI. Nous l'avons sollicitée plusieurs fois à cette fin, en vain. Par contre, en parallèle à ce refus, la FERC accepte de gérer les fonds du paritarisme qui sont destinés aux salariés de la branche des organismes de formation.

 

Nous regrettons que le bureau de la FERC ait accompagné et appuyé la démarche abjecte, scandaleuse, irresponsable de la direction du SNPEFP qui a écrit à nos employeurs pour leur annoncer que nous ne sommes plus à la CGT. Cette mise en danger des militants et des syndiqués n'a pas fini de créer des dégâts.

 

Plusieurs procès sont en cours et nous en prévoyons d'autres. Cette initiative va à l'encontre de toute éthique syndicale. Pire, elle s'appuie sur l’avis du bureau de la FERC de ne pas nous affilier. Jamais un avis d'un bureau fédéral n'a été autant utilisé, pour les patrons et pour les juges. Ce qui n’est qu'un avis émis par une instance est devenu une sentence d'exécution de militants qui, pour certains, totalisent jusqu'à 40 ans de militantisme à la CGT. Et que dire quand cet avis est utilisé dans le cadre d'une procédure judiciaire ?

 

D'une simple demande d’affiliation à une fédération, on est passé à une tentative d’exclusion de la CGT.

Il n’est pas crédible pour la FERC de soutenir au SNPEFP un pseudo-secteur porté artificiellement par 2 retraitées.

 

Dans le même temps, notre syndicat le SNPF CGT, un mois après sa création, a été affilié à l'UD 93 et à l'UL de Montreuil.

Les statuts de la CGT prévoient que tout syndicat doit adhérer à une UD et à une fédé (*). Le SNPEFP n'est affilié qu'à une fédération. Devons-nous conclure que le snpefp n'est pas à la CGT ? Les « bien-pensants » du snpefp, spécialistes du rappel à l‘ordre, devraient relire leurs statuts et penser à leur régularisation. (*Article 3  La CGT est constituée par les fédérations et les unions départementales auxquelles les syndicats doivent être adhérents pour être confédérés.)

 

Notre branche professionnelle de 170 000 salariés mérite mieux qu'un secteur sous tutorat.

Nous sommes déterminés à faire vivre notre syndicat au sein de la CGT.

Nous savons que le chemin sera escarpé.

Je ne me fais pas d'illusion sur le résultat du vote de notre demande d'affiliation mais j'ose espérer qu'il existe des militants qui ne s'en laissent pas conter.

 

 

Intervention du 24 septembre 2010

 

Je voudrai répondre à Philippe L. du secteur enseignement initial du snpefp : la représentativité ne se décrète pas ; elle ne se mesure pas non plus par des permanences téléphoniques ou des financements d’aide juridique.

Cette frénésie à la représentativité s’ajouté à la frénésie à bloquer les moyens financiers. Elle vous dessert et dessert la CGT.

Ce qui s’est passé à Nantes lors de la réunion préparatoire de notre Congrès est significatif de votre volonté à vous accaparer à tout prix les voix des syndiqués de la Formation. On retrouve ce type de  manipulation dans l’utilisation du fichier d’adhérents.

Donc, à l’AG de Nantes, seul un syndiqué de la formation issu de la région était présent : Patrick H. Vous lui reprochez d’avoir mal représenté les désirs de cette AG, composée essentiellement de membres de l’EI. Or, Patrick a fait son travail de délégué. Il a informé, réuni et interrogé les syndiqués ; il a ensuite voté selon leur inclinaison.

A aucun moment, il n’a été décidé qu’une AG prendrait des décisions. Sinon, à quoi sert un Congrès ?

 

A l’AG de Paris, nous avons constaté dans le vote sur la future structuration du soi-disant « secteur formation » que 2 personnes répertoriées dans le secteur formation ayant voté pour les orientations de l’EI, n’étaient pas habilitées à le faire :

- Eugenio P : les états financiers présentés par Michel Aman n’indiquaient aucune cotisation de sa part à la CGT au jour de la réunion.

- Pascal M : non seulement il cotise à l’EI mais il est prestataire de service au snpefp via une convention de rémunération au cabinet de sa compagne.

Tout récemment, à l'UL de Montreuil, lors d’une réunion des syndiqués de la formation, organisée par Richard D. Secrétaire de l’UL, se sont invités les permanents franciliens du snpefp avec un tract mensonger martelant que le SNPF ne fait pas partie de la CGT. L’UL a reçu un courrier du SG de la ferc avec la même affirmation.

 

 

Il est vrai que nous avons formulé une demande d'affiliation à 2 fédérations.

 

Mais, il est encore plus vrai que la décision de la CEF de la ferc est fortement attendue.

Nous souhaitons une réponse claire ou du moins qui légitime l’appartenance du snpf à la CGT, qui protège nos militants et les rétablisse dans leur mandat de représentants CGT.

 

Nous n'excluons pas non plus de saisir la Commission d'Affiliation Confédérale dans le cadre de la résolution 4 du 49ème congrès.

 


 

 

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commentaires

T
<br /> bonjour, je viens de répondre a un courrier du snpefp et souhaite vous communiquer le contenu des échanges avez vous une adresse ?<br /> merci d'avance<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> snpf.cgt13@orange.fr<br /> <br /> <br /> <br />

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