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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 09:03

Non content d’avoir imposé une réforme injuste et inefficace en 2010 qui produit déjà des dégâts, notamment en termes de chômage, le Premier ministre, indique qu’il faudrait maintenant s’aligner sur l’Allemagne en ce qui concerne l’âge de départ à la retraite. Dans ce pays, celui-ci passera progressivement à 67 ans en 2029.

Cette fuite en avant ne règlerait pourtant rien, bien au contraire. Ainsi, alors que dans la plupart des pays européens, des dispositions similaires ont déjà été prises, remettant en cause les droits à retraite, on voit bien avec l’actualité du moment, que cela n’empêche en rien d’aller droit au mur du point de vue économique, mais qu’en revanche, c’est désastreux pour le monde du travail.

Plutôt que de se plier aux exigences des marchés financiers et de leurs agences de notation, il faut mettre en œuvre une véritable politique de l’emploi et se donner les moyens d’une relance durable par le pouvoir d’achat, une amélioration de la protection sociale et le développement des services publics.

S’agissant des retraites, ce qui doit être engagé en France, c’est également une réforme d’ampleur des financements qui prenne en compte l’augmentation de la productivité du travail, laquelle profite de plus en plus aux actionnaires et de moins en moins à ceux qui produisent les richesses.

Pour ce qui est de l’alignement sur l’Allemagne, il témoigne avec force que l’argument démographique n’a été en 2010 qu’un prétexte, tant les situations de l’Allemagne et de la France sont de ce point de vue différentes. L’Allemagne est dans une situation critique en matière de vieillissement du fait d’un taux de natalité extrêmement bas lié en particulier au sort peu enviable des femmes qui sont sommées de choisir entre enfants ou travail. A l’inverse, le taux de natalité en France est un des plus élevé d’Europe.

Rappelons enfin, que si l’Allemagne a décidé en 2007 de porter d’ici à 2029 l’âge de la retraite à 67 ans, cela ne signifie en rien que sa situation est satisfaisante. Ainsi, au moment du passage à la retraite (qui peut intervenir dans certaines conditions dès 63, voire 60 ans), 17 % seulement des salariés sont réellement en emploi.

Autant d’élément qui confortent la nécessité d’agir nombreuses et nombreux le 11 octobre prochain.

Montreuil, le 23 septembre 2011

 

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 10:10

A peine la mauvaise réforme de 2010 entrée en vigueur, plusieurs articles de presse annoncent que le gouvernement s’apprêterait, en se retranchant derrière un « avis technique » du COR purement formel, à allonger de nouveau d’un trimestre la durée de cotisations requise pour l’obtention du taux plein. Celle-ci passerait de 165 à 166 trimestres pour la génération 1955.

Rappelons que la CGT avait dénoncé et combattu en 2003 l’allongement de la durée de cotisations, mesure phare de la loi Fillon. Elle avait également dénoncé le caractère technocratique de cette disposition qui repose sur un obscur calcul à partir de l’évolution de l’espérance de vie.

L’opposition vigoureuse de la CGT qui demeure, tient au fait que cette mesure pénalise notamment les salariés ayant effectué des carrières courtes et/ou ceux qui ont travaillé à temps partiel. Sont concernées au premier chef les femmes et tous ceux qui ont été affectés par la montée du chômage et de la précarité.

Bien entendu, ce nouvel allongement renforcerait encore cette injustice, les générations qui arrivent maintenant à l’âge de la retraite ayant été concernées par la dégradation de la situation de l’emploi apparue dans les années 70, ainsi que par une entrée plus tardive dans la vie active du fait d’études plus longues.

Ce nouvel allongement serait d’autant plus insupportable que l’application de la loi de 2010 commence à produire ses effets dévastateurs, en particulier sur les salariés déjà touchés par le chômage et qui se voient privés de l’AER (allocation équivalent retraite) et donc condamnés à survivre avec les seuls minima sociaux.
Cette mesure n’a même plus sa justification initiale, à savoir un maintien du rapport entre temps d’activité et temps de retraite, puisque c’est maintenant le report de l’âge qui va jouer cette fonction.

A l’évidence, le véritable objectif de l’allongement reste une baisse généralisée des pensions de retraites. La nécessité d’une autre réforme des retraites, portée par la CGT, condamne par avance un nouvel allongement de la durée de cotisations. Une telle décision ne manquerait pas de provoquer un mouvement d’ampleur.
Comme elle l’a déjà annoncé la CGT, la bataille des retraites n’est pas terminée.

Montreuil, le 4 juillet 2011

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 15:20

BME1101 120P RETRAITE 148 5x210

Le système de retraite français se caractérise par une grande variété de régimes. Il existe en effet des régimes différents pour les salariés du secteur privé, les salariés du secteur public, les fonctionnaires, les professions libérales, les artisans, les commerçants, les agriculteurs…

 

Il existe également des régimes dits « spéciaux » qui permettent de prendre en compte la diversité des situations et des groupes professionnels. Ces régimes sont gérés par 35 organismes de retraite, auxquels sont obligatoirement rattachées toutes les personnes qui exercent une activité professionnelle.

 

Certains organismes gèrent à la fois la retraite de base et la retraite complémentaire, d’autres ne gèrent que l’un ou l’autre des deux étages de la retraite.

 

Ce guide est conçu pour répondre aux principales questions que se pose tout futur retraité : Quand partir à la retraite ? Comment calculer sa durée d’assurance ?

 

Comment calculer sa retraite ? Quelles sont les démarches à accomplir pour faire valoir ses droits à la retraite ? Il ne prétend pas être exhaustif. Pour obtenir des informations complémentaires, n’hésitez pas à prendre contact avec votre caisse de retraite.

 

Les régimes spéciaux autres que ceux des fonctions publiques ne sont pas traités dans ce document, une information appropriée sera diffusée par ces régimes auprès de leurs assurés.

 

Bonne lecture !


BME1101 120P RETRAITE 148 5x210

 

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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 18:32

         lundi 2 mai 2011 par F. Dayan

Décidément, le gouvernement n’a convaincu personne avec la réforme des retraites Fillon-Woerth. Six mois après l’avoir imposée aux forceps contre la mobilisation unitaire qui avait rassemblé 4 à 5 millions de personnes dans les manifestations de 2010, l’exécutif n’a toujours pas emporté l’adhésion des Français.

Selon un sondage Ipsos à paraître demain pour le magazine Liaisons sociales et le groupe Union Mutualiste Retraite, 52% des personnes interrogées souhaitent "tout à fait" que les mesures votées en octobre 2010 "fassent à nouveau l’objet de débats" lors de la prochaine campagne présidentielle. Quand on leur demande quels sont les deux sentiments qui leur viennent spontanément à l’esprit à propos de la réforme, la colère (54%) et la résignation (52%) arrivent en tête devant l’indifférence (26%), la satisfaction (14%) et le soulagement (12%).
Les personnes interrogées sont inquiètes à 68% de leur niveau de vie à la retraite (contre 30% de confiantes), mais ce pourcentage monte à 78% quand on interroge uniquement les actifs.
S’agissant de la réforme des retraites complémentaires, 78% des personnes concernées (salariés du privé) se déclarent inquièts.

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 20:40

Les projets de décrets d’application de la loi portant sur la réforme des retraites du
9 novembre 2010 ont été remis aux différentes caisses de retraite qui auront à
émettre un avis dans les jours et semaines à venir. Les différents textes consistent
en la mise en oeuvre dans le régime général et la Fonction publique des dispositions de
la loi, en particulier les mesures d’âges, report de l’âge légal à 62 ans et de l’âge du
taux plein à 67 ans, et l’allongement de la durée d’assurance, celle-ci étant portée à
165 trimestres pour les générations 1953 et 1954.
Sont également détaillées, les conditions associées aux départs anticipés pour
carrières longues. Ces conditions sont telles que de nombreux salariés, bien qu’ayant
débuté leur carrière avant 18 ans, ne pourront bénéficier d’un départ à 60 ans.
Il n’y a pas pour le moment de projet de décret sur la « pénibilité ».
Dans la Fonction publique, les projets de décrets témoignent là aussi d’une volonté
d’exclure nombre de fonctionnaires du bénéfice de certaines dispositions, celles
relatives par exemple aux droits familiaux. Plus surprenante est la transmission aux
caisses concernées des projets de décrets sur les régimes spéciaux. En effet, la loi
ne serait appliquée dans ces régimes qu’à partir de… 2017. Cette hâte a valeur de
message. Le gouvernement veut imposer l’idée que la page des retraites est tournée, y
compris pour les régimes spéciaux.
Rappelons que si la loi du 9 novembre n’a fait l’objet d’aucune négociation, c’est encore
plus vrai pour les régimes spéciaux, alors même que les projets de décrets prévoient
dans ces régimes la suppression pure et simple de certaines dispositions qui n’ont
jamais été évoquées jusqu’à présent, et qui concernent, comme dans la Fonction
publique, essentiellement des femmes.
Compte tenu du caractère particulièrement régressif de la quasi-totalité des textes
soumis aux avis des différentes caisses, la CGT formulera un avis négatif lors des
votes qui auront lieu ces prochaines semaines. La page des retraites n’est pas tournée.
Dans le public comme dans le privé, la CGT continuera de faire valoir ses propositions
pour de tout autres orientations en matière de retraite, comme en matière de
salaires, de reconnaissance de la pénibilité, d’emploi, de conditions de travail et de
services publics.
Montreuil, le 15 décembre 2010

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 17:54

Depuis le début de la crise, les plans dits « de sauvegarde de l’emploi » se sont multipliés. Et malgré les déclarations de bonnes intentions des organisations patronales pour maintenir les seniors au travail, les employeurs ont massivement continué à susciter le départ des salariés « âgés », sous forme de départs volontaires ou non.

C’est ainsi que de nombreux PSE, signés par les partenaires sociaux ont intégré des départs à partir de 55 ans, avec un portage salarial de 2 ans pris en charge par l’employeur, relayé ensuite par 3 ans d’indemnisation par le Pôle Emploi.

Ce genre de dispositif permettait à ces salariés, de « tenir » jusqu’à l’âge de 60 ans et ensuite de liquider leur retraite au taux plein dans la mesure où ils disposaient du nombre de trimestres nécessaires
.

Mais la loi sur les retraites est passée par là. Ces salariés, incapables de retrouver un emploi, eu égard à la situation économique, vont devoir attendre 62 ans pour bénéficier de leur retraite au taux plein, donc 2 ans à subsister avec des revenus réduits à la portion congrue (RSA).

L’on imagine bien le désarroi dans lesquels sont plongés les salariés concernés.  Et l’on imagine encore mieux la fureur des salariés qui ont accepté de partir dans un dispositif de départ dit « volontaire » dans le cadre d’un PSE, au prix pour certains de la renonciation d’une indemnité supra-légale pour tout ou partie.

Il conviendra  de s’interroger sur la validité de ces conventions passées entre employeurs et salariés, dans un cadre législatif donné, et ce alors que les effets de la convention passée sont biaisés lors du déroulement de son exécution du fait de la modification du cadre législatif.

Pour le moment, certains employeurs conscients du problème, recherchent des solutions pour palier à cette situation injuste pour les salariés qui en sont victimes, alors que d’autres se contentent d’affirmer qu’ils ne sont pas responsables des conséquences nées d’une loi.

En
tout état de cause, il revient aux partenaires sociaux de s’approprier ce problème et de mettre en œuvre tout ce qui est possible lors des futures négociations  interprofessionnelles ayant trait notamment au régime d’assurance chômage.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:50

  La négociation qui s’ouvre aujourd’hui va se tenir dans un contexte complètement
inédit. En effet, jamais la question des retraites n’aura donné lieu à un tel niveau de
mobilisation. Pendant plusieurs mois, des millions de salariés ont exprimé leur rejet
d’une réforme gouvernementale injuste et inefficace.
Ce faisant, ils ont aussi exprimé leur souhait que d’autres orientations soient mises en
oeuvre, pour mieux répondre aux besoins des actuels comme des futurs retraités,
s’inscrivant dans un tout autre partage des richesses.
Ce mouvement se poursuit à l’appel des UCR de la CGT, de la CFDT, de la CFE-CGC et
de la CFTC, ainsi que de l’UNSA et de la FGR-FP : les retraités défilent aujourd’hui,
notamment contre la baisse de leur pouvoir d’achat. Tout bien considéré, les enjeux
attachés à cette négociation sont rigoureusement les mêmes que ceux qui viennent de
faire l’actualité.
Les différences techniques qui existent entre régimes par annuités et régime par
points n’affectent pas la nature profonde des questions posées :
• Quel niveau de pension et quelles évolutions de celui-ci, pour les retraités
actuels et futurs ?
• Quelles solidarités dans chaque régime ?
• Quels financements pour garantir des droits de haut niveau et assurer la
pérennité de l’Arrco comme de l’Agirc ?
N’en doutons pas, cette négociation va faire l’objet d’une attention des salariés sans
commune mesure avec les négociations passées. D’autant que la décision « finale »
n’est pas, cette fois, entre les mains d’un seul et unique individu, mais appartient à la
majorité de ceux que l’on appelle les « partenaires sociaux ». Autrement dit, il est
tout à fait envisageable de voir cette négociation se conclure par un accord de
progrès.
La CGT aborde donc cette négociation avec détermination et la conviction que la
décision autoritaire sur les régimes de base ne doit pas entraîner en chaîne une
dégradation dans tous les régimes.
Soyez-en certains, tout au long des discussions à venir, la CGT formulera des
propositions qui s’inscrivent dans cette volonté non seulement de préserver les droits
des retraités actuels et futurs, mais aussi et surtout de les améliorer, en cohérence
avec ce qu’elle a porté tout au long de ces derniers mois.
Ainsi, la CGT présentera des propositions précises, tant sur le prix d’acquisition du
point que sur sa valeur de service dans chacun des régimes. Elle exprimera
naturellement ses propositions quant à l’évolution du rendement là aussi dans chacun
des régimes.
Elle présentera également des propositions afin d’améliorer les droits familiaux et
conjugaux dans les deux régimes.
Elle présentera enfin des propositions en matière de financement, portant sur les
taux de cotisations contractuels comme sur les taux d’appel.
Détermination ne rime pas avec naïveté.
Nous le savons, les discussions seront âpres et difficiles. Nous connaissons très bien
les intentions du Medef. Il est le véritable instigateur de la loi portant réforme des
retraites. Qu’il soit assuré qu’il aura affaire à forte partie.
La mobilisation pour les retraites n’est pas terminée.
Avec leurs organisations syndicales, les salariés feront en sorte d’être écoutés et
entendus à l’occasion de ces négociations.
Montreuil, le 25 novembre 2010

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 11:41

L’intervention télévisée du Président de la République du 16 novembre 2010 n’a pas répondu aux attentes des retraités de notre pays.

Sur la question du pouvoir d’achat, rien ! Alors que les dépenses de logement, de santé et d’énergie ne cessent d’augmenter et amputent le budget des ménages retraités de façon importante.

 

Les retraités sont de plus en plus obligés d’avoir recours aux solidarités associatives, du fait de la faiblesse du niveau de leur retraite ou pension. Les femmes retraitées, seules ou veuves, sont les plus touchées, du fait de carrières incomplètes ou de bas salaires du temps de leur activité professionnelle. Et la situation ne va pas s’améliorer dans les années à venir !

 

Le Président annonce comme un des axes prioritaires de son action l’aide à l’autonomie des personnes âgées, mais l’absence d’un Secrétariat d’Etat aux Aînés, en charge de l’ensemble des dossiers les concernant, fait craindre que les autres volets des conditions de vie des retraités ne soient pas entendus, ni pris en compte.

 

Pour ces deux raisons, la journée du 25 novembre 2010, à l’appel des Organisations syndicales de retraités CGT, CFDT, CFE-CGC, UNSA, FGR-FP et CFTC trouve toute son utilité.

 

L’UCR-CGT entend faire prendre en compte par le Gouvernement les revendications spécifiques des retraités sur ces deux dossiers que sont le pouvoir d’achat et la perte d’autonomie.

 

 

Montreuil, le 18 novembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 18:41

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 11:58

Le 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient

dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de

frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers.

Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation

véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme

seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de

la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée

de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement

électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. A l’inverse, il veut revenir

sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la

gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles

les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à

notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force

politique, et alors même que sept confédérations syndicales ont souligné le

9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les

soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour

l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la

convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le

président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et

favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé

et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite

de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

Pour vous joindre à cet appel :

http://www.referendumretraites.org

referendum.retraites@gmail.com

 

 

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